Histoire
L'Histoire complète de Wakfu : Les Gardiens !
Cette version de l'histoire n'est pas encore exact, notamment sur l'origine du Cœur de glace de Naïl, elle a été concu avant la fin définitive du jeu.
La création d’Emrub
Des enfants Eliatropes
Durant l’aventure d'Island of Wakfu, Nora, l’héroïne Eliatrope, vient en aide à Baltazar, un Dragon de lumière pris de panique lorsque ses « enfants », un groupe de jeunes Eliatropes pris sous son aile, sont pris au piège dans les flammes d’un incendie.
Nora sauve ces enfants de leur calvaire, remerciée par le Dragon. Nous n’entendrons plus parler de ces personnages dans le reste du jeu.
Pendant ce temps, nous assistons à la chute des Eliatropes, trahis par Qilby, un Eliatrope traitre qui deviendra le grand méchant de la série saison 2 de Wakfu.
Nora confie un Dofus à Grougalouragran, un Dragon des ténèbres, proche de Baltazar. Grougalouragran prendra soin de l’œuf jusqu’à son éclosion : la naissance de Yugo et son jumeau Dragon, Adamaï.
La prison Eliacube
Qilby, le méchant Eliatrope de "Island of Wakfu", trahit son peuple et enferme les survivants Eliatropes dans des Eliacubes, vestiges de ce peuple désormais disparu de la surface du monde des 12. Peu après, et malgré lui, Il se fera lui-même enfermer dans son propre Eliacube.
L’un de ces Eliacubes contient les enfants protégés par le Dragon Baltazar. Le temps ne s’y écoule plus, les figeant dans une éternelle jeunesse tant qu’ils résideront entre les parois translucides du cube.
Le Dragon Baltazar, toujours présent en patriarche protecteur de cette communauté d’enfants, ne les rejoint pas physiquement dans l’Eliacube. Toutefois, par la force de l’esprit, il apparaît par le biais d’un avatar de lui-même et tente tant bien que mal de les rassurer.
Mais les Eliatropes se sentent très vite oppressés dans cette prison austère et translucide. La panique envahit ces enfants insouciants et la situation devient très vite ingérable. Baltazar décide alors d’effacer leurs mémoires et de les rassurer à travers le fruit d’une illusion, un doux mensonge...
Le mensonge d’Emrub
Baltazar créa Emrub, une île flottante dans les airs, entourée d’une épaisse brume la cachant et l’isolant du monde. À l’intérieur, tout est presque paradisiaque : chutes d’eau, forêts et constructions ressemblant presque à des jouets font toute l’essence de ce havre de paix.
Baltazar a alors construit de faux souvenirs. Les enfants sont ainsi persuadés qu’ils ont été sauvés par Baltazar lors de la chute des Eliatropes. Ce dernier, face à la menace qui pesait sur ses protégés, aurait creusé un morceau de terre (tel Grougalouragran à la fin de l’épisode 16 « L’Eliacube »), puis aurait projeté cette roche dans le ciel pour donner naissance à l’île flottante.
Se reposant sous l’île, c’est l’image d’un dragon gigantesque caché sous l’île d’Emrub qui reste gravé dans les mémoires. Depuis l’île, on peut entendre le grondement de sa respiration pesante, tandis que de ses narines s’échappe la mystérieuse Brume qui protège le village.
Les enfants vénèrent Baltazar, leur sauveur, allant jusqu’à lui vouer un culte et bâtir une statue à son effigie au cœur du village. Mais la légende sur les origines d’Emrub n’est que pur mensonge… ce que tous les enfants (et les joueurs des Gardiens) ignorent jusque là...
La thématique sous-jacente
Ce village s’inspire allègrement du conte de Peter Pan, notamment sur le thème de '’imaginaire, de l’innocence, de la jeunesse éternelle, et des constructions enfantines et délurées...
Emrub est la conception de l’enfance et de l’innocence, selon Baltazar, qui souhaite ainsi protéger ses Eliatropes psychologiquement, tandis qu’ils sont enfermés dans l’Eliacube.
Fonctionnement du village
Chacun sa place dans le village
Les Eliatropes des Gardiens ont tous des personnalités très différentes. À l’instar de Peter Pan, chaque personnage a une place bien précise dans le village, un rôle à jouer pour la communauté.
Une mémoire oubliée, mais influencée inconsciemment
Baltazar « aspire » les souvenirs des jeunes Eliatropes pour leur faire oublier la mémoire de l’époque « d’avant » la chute. Toutefois, tous demeurent encore influencés inconsciemment par ce qu’ils ont vécu à l’époque de la grande catastrophe.
Le sceau de Baltazar limite leur mémoire et empêche les Eliatropes de se remettre trop en question. Seuls les Eliatropes les plus âgés et les plus marqués par la chute arrivent à passer partiellement au-delà du sceau.
Catégories de personnages
Les personnages ci-dessous, vivant à Emrub, peuvent se diviser en plusieurs catégories :
- Les combattants et acteurs d’Emrub : Naïl, Lou, Kouett, Lock, Barron et Eliane
- Les personnages faisant vivre Emrub : Cyd, Blinie, Violette, Zora, Lëon, Samÿ
- Les sages : Barron, Lune, Boa, Lou, Fraise (ce sont ceux qui se posent le plus de questions sur Emrub mais qui n’ont pas les cartes ou les moyens nécessaires pour agir)
Podium des forces d’Emrub
- N
- Eliane - Boa (+ Naïl, avant la chute des Eliatropes)
- Kouett - Lou
- Lock
- Cyd - Barron (+ Naïl, après la chute, avant de devenir N)
- Fraise (PNJ)
- Zora - Violette
- Lëon - Blinie - Lune - Samÿ
Des Eliatropes hauts en couleurs
La rébellion
Baltazar, le paternalisme étouffant
Baltazar est un personnage ambigu. Bien que ses actes de départ soient partis d’une bonne intention, sa place de « figure paternelle d’Emrub » le poussa à surprotéger ses Eliatropes et commettre des actes très discutables.
Baltazar aspira donc les souvenirs de ses Eliatropes, souvenirs à la représentation très proche des messages draconiques, circulant sous l’île tels des énergies.
Par ce sort, Baltazar choisit de leur faire oublier toute tragédie ou tout souvenir désagréable, ceci afin de les plonger dans un monde si naïf et innocent, qu’il en devient étouffant.
L’utopie de l’innocence
Baltazar avait ainsi donné naissance à une île paradisiaque, habitée par une communauté d’enfants dont quelques personnages de caractère.
Cependant, certains Eliatropes avaient pleinement conscience que leur esprit et leurs souvenirs avaient été manipulés, et pour certains il n’y avait nul doute que Baltazar y était pour quelque chose.
Les mystères d’Emrub faisaient parler. L’étroitesse, et la petitesse d’Emrub, en étouffaient plus d’un.
Le début de la rébellion
Une telle utopie ne pouvait rester sans contrecoup. Certains enfants, peut-être parmi les plus âgés, ont soif de liberté, d’indépendance, et ne pouvaient supporter le mystère qui plane sur Emrub… et encore moins la petitesse de cette île.
C’était le cas de Naïl. Naïl était parmi les plus âgés d’Emrub. Assoiffé de liberté et d’indépendance, Emrub était un lieu trop ambigu et trop plein de faux-semblants pour lui... Voyant toute cette légende comme une malédiction, Naïl commença très vite à tourner en rond, à ruminer dans son coin.
Il lança très tôt de premières hypothèses sur la réalité de ce monde et sur les intentions de Baltazar, dont la bienveillance sera très vite remise en cause.
Tensions dans la communauté
Cette méfiance créa les premiers conflits au sein de la communauté. Cyd, fidèle de Baltazar, commença à accuser Naïl de vouloir semer le trouble sur Emrub. Cyd alla jusqu’à associer Naïl à la destruction, quand lui-même s’associait à la création, la construction.
La communauté des gardiens se divisa. Certains Eliatropes prirent la défense de Naïl. Barron et Samÿ, discrets, soulevèrent quelques arguments scientifiques pour renforcer les propos de Naïl, mais tentaient avant tout de conseiller à ce dernier de ne pas effrayer la population.
D’autres Eliatropes appuyaient les accusations de Cyd, voyant l’existence de leur petit monde, leur équilibre, leurs habitudes… remise en doute.
La menace
Mais derrière ces querelles se cachait un drame qui inquiétait davantage Baltazar... Les Eliatropes maîtrisent le Wakfu et possèdent une magie liée au portail, au mouvement. Ils sont des voyageurs.
Emrub, aussi mignon soit-il, reste une prison, peu importe son apparence. Bien que les Eliatropes ne grandissent plus, certains d’entre eux semblaient atteindre un nouveau stade de leur maturité : l’adolescence.
Leurs aspirations évoluaient, avec un besoin évident de liberté, d’indépendance, et d’une coupure nette avec « Le père ». Bien plus qu’une simple crise d’adolescence, c’était une frustration douloureuse qui envahissait le cœur des Eliatropes les plus indépendants.
Frustration et dépression
L’un des « fils » de Baltazar, Naïl, se voyait petit à petit rongé par la frustration. Prisonnier d’Emrub, ce cœur voué au mouvement, à la liberté, à l’indépendance… n’était plus que frustration, haine, et désolation.
Naïl entra tout doucement dans une forme de dépression et s’isola encore davantage des autres Eliatropes, ruminant son incompréhension et sa colère, et figé dans l’immobile.
Naïl et la Stasis
Baltazar était tel un père au chevet de son fils agonisant... car la Stasis, l’énergie contraire du Wakfu représentant « l’immobile », s’emparait progressivement du cœur du jeune Eliatrope.
Impuissant face à cette corruption, Baltazar tenta par tous les moyens de lui faire oublier son mal, manipulant son esprit encore et encore, toujours dans l’espoir de lui faire oublier sa douleur.
Mais tel un immense Golem manipulant une petite poupée de porcelaine, Baltazar brisait Naïl petit à petit... ne faisant qu’empirer la confusion et la frustration de l’Eliatrope sombrant désormais peu à peu dans le vide, dans les ombres... dans un froid glacial.
Cœur de glace
Très vite, Naïl s’adonnait totalement au Stasis. Chez lui, la Stasis prenait forme par la glace, jusqu’à transformer son cœur... en cœur de glace. La folie s’emparait de Naïl petit à petit, le rendant agressif et sauvage.
Les alliés de Naïl au sein du village ne pouvaient plus le cautionner bien longtemps. Naïl était devenu l’ombre de lui-même et tentait par tous les moyens de sortir d’Emrub.
La source de Wakfu
Le monde n’est qu'équilibre. Au cœur d'Emrub, au plus profond de l’île, les énergies des souvenirs se réunissaient et se condensaient en une énorme source de Wakfu.
Baltazar s’aperçut très vite que la Stasis qui consumait particulièrement Naïl était lié à cette source de Wakfu, comme une tentative de l’équilibre naturel pour rétablir la balance des énergies.
Grouillant sous Emrub, la source de Wakfu ne demandait qu’à exploser telle une éruption volcanique. Une telle éruption causerait une explosion capable de détruire la totalité d’Emrub... Mais surtout, les Eliatropes retrouveraient peut-être leurs souvenirs et tomberaient à nouveau dans la peur.
La chute
Pendant ce temps, Naïl alla voir Eliane, qui s’isolait à l’extrémité d’Emrub, au bord de la falaise. Il lui raconta son amertume, ses doutes, sa colère... En exprimant toute sa frustration, sans s’en rendre compte, il délivrait à cet instant le Stasis qui l’envahissait.
Soudain, cette glace commença à l’envahir, à le consumer. « Je partirai d’Emrub, je ne mourrai jamais ici, jamais. »
Eliane, dans sa folie douce, lui déclara alors :
« Eh bien, retourne voir les hommes et saute ! » puis le poussa de la falaise, comme pour jouer. Naïl tombait d’Emrub.
Les parois de l’Eliacube
Mais Naïl atterrit sur les limites de l’Eliacube, l’une des faces du cube. Telle une paroi translucide, le sol sous les pieds de Naïl s’imprégnait de son poids et crépitait telle une énergie électrique. C’est donc ces parois que la brume cachait... Face à cette découverte, Naïl se mit à rire comme un fou allié. Il n’avait désormais plus qu’une seule chose en tête : prouver la vérité aux autres Eliatropes, et les délivrer du cube. Désormais, les Eliatropes seraient libres. À nouveau.
Emrub n’était bien qu’une prison, Naïl avait donc raison ! Naïl tenta de remonter vers Emrub à l’aide de ses portails... mais en vain. Naïl n’avait plus assez de force pour atteindre les hauteurs d’Emrub à nouveau. Mais surtout, la Stasis le rendait plus lourd, et plus lent, moins agile, moins vif. Épuisé, Naïl s’affaiblit petit à petit, rongé par la faim, le froid, l’immobile... coincé tout en bas de l’Eliacube. Le Stasis commença petit à petit à le ronger davantage, la frustration et l’immobile continuant de l’envahir.
Les portails Stasis ou « Disques Stasis »
Bientôt complètement submergé de Stasis, Naïl rentra dans une rage folle. Devenu plus lourd, il tenta tout de même une dernière fois d’enchaîner les portails… jusqu’à générer un portail de Stasis.
Tel un disque de glace, Naïl était capable de rebondir de portail de Stasis en portail de Stasis, ces derniers parfois le soulevant tels des ascenseurs, jusqu’à son arrivée sur l’île.
Perte de contrôle
Naïl n’avait plus qu’une obsession : prouver l’existence de la prison translucide.
Lorsque les autres Eliatropes virent réapparaître Naïl, ce fut d’abord un soulagement… qui se transforma très vite en terreur en voyant sa nouvelle forme « Stasis ». Privilégiant l’action à la parole, devenu presque animal et perdant tout contrôle de lui-même, Naïl s’en prit au village qu’il commença à détruire à l’aide de ses disques de Stasis. En détruisant Emrub, il détruirait la prison.
Kouett et Lock, fous de colère, se ruèrent sur Naïl pour tenter de l’arrêter. Un puissant combat s’engagea entre les 3 protagonistes. Continuant au départ à détruire le village comme s’il se désintéressait du combat, Naïl se rendit vite compte qu’il avait sous-estimé ses adversaires. Mais lorsque ses propres amis, Boa et Lou, sceptiques, tentèrent de s’interposer pour arrêter le combat, Naïl n’hésita pas une seule seconde à les attaquer à leurs tours, si bien que tous n’avaient plus d’autre choix que de combattre Naïl.
Les Eliatropes usaient de leurs meilleurs sorts et tentaient par tous les moyens de retenir la bête. Naïl, en mauvaise posture,sentit la frustration et la colère l’envahir. Piquant une colère, il parvint à créer une explosion de Stasis depuis son bras, repoussant Kouett de quelques mètres. Tandis que cette dernière se relevait, Naïl lança un disque Stasis, sauta dessus, puis bondit vers Kouett. Fou de rage, il saisit alors Kouett à la gorge, de son bras de glace, cette dernière se débattant tant bien que mal.
Lina, terrifiée et ne reconnaissant plus Naïl, intervint et vint supplier ce dernier de s’arrêter. Naïl se retourna vers elle, la pointa de son bras de glace, et lui hurla un « SILENCE !! » dégageant une profonde violence. De cette violence, c’est toute une réaction physique qui arriva au corps de Naïl, provoquant comme une forme d’explosion de glace malgré lui.
La clairvoyance… aveuglée
De cette explosion de Stasis, des morceaux de glace furent projetés. Des micro-morceaux furent projetés dans les yeux de Lina qui tomba à genoux aussitôt.
Naïl, ne se rendant pas compte du drame, continua de se battre et de détruire Emrub. Pendant ce temps, Samÿ, inquiet, courut vers Lina pour la soigner.
Le flashback
Soudain, Naïl aperçut Samÿ courant vers une Lina blessée.
Voyant la scène comme au ralenti, un souvenir resurgit en lui, comme rappelé de force dans son esprit : l’image de Samÿ soignant Lina, celle qu’il appréciait tant, agonisante lors de la chute des Eliatropes.
Le coup fatal
Bam. Rapide. Efficace. Bien placé. Le bruit qui faisait écho dans un silence glacial était celui du coup fatal que venait de porter une Eliane, stoïque, en plein cœur d’un Naïl déboussolé.
C’était bien la première fois qu’Eliane intervenait dans les conflits d’Emrub. Et c’était bien la première fois qu’on la voyait concentrée, efficace. Naïl s’effondra. Eliane, d’une mine sérieuse, regarda Naïl]d’un air de désolation. Ce dernier ne lui avait pas laissé le choix, il en dépendait du bien du village, et de la vie des autres Eliatropes.
Le pardon
Naïl, à terre, gémissait de douleur plus mentale que physique. Empli de frustration, de haine, le peu de raison qui subsistait en Naïl lui faisait réaliser qu’il venait de blesser la seule personne qu’il respectait vraiment sur Emrub, la seule personne en qui il avait confiance, qu’il estimait être « vraiment » sincère et bienveillante.
Pourtant, à peine sa douleur vaguement anesthésiée par les potions de Samÿ, Lina se releva et s’approcha lentement de Naïl. Elle s’agenouilla devant lui, lui caressant les cheveux, eux-mêmes durcis par le Stasis. Elle lui chuchota alors de se calmer, que tout allait bien se passer.
Les dents serrées, des larmes de Stasis aux yeux, Naïl tentait de résister à sa folie, de résister au Stasis qui s’emparait de lui.
La vision Wakfu
Aveuglée, Lina qui était déjà si clairvoyante avec les autres Eliatropes, venait de développer sa vision du Wakfu. Observant Naïl, elle voyait tout le Stasis qui avait désormais pris le contrôle de son corps. Elle aperçut la couche de Stasis autour du cœur de Naïl. Craquelée par le coup fatal d’Eliane, la couche de Stasis révélait derrière elle une lueur de Wakfu.
« Je sais qui tu es. »
Naïl fut comme interpelé par ce que disait Lina. Il la regardait comme surpris, tandis que ses yeux étaient ingurgités de sang et sa respiration plus dense que jamais.
« Je sais qui tu es… je l’ai toujours su...».
Naïl se calma, comme s’il le comprenait comme la volonté de Lina.
Je te décrocherai la lune
Naïl, soudainement motivé, se releva d’un élan déterminé. Effrayés, tous les Eliatropes se mirent sur leur garde, prêts à lui sauter dessus à tout instant. Vif comme l’éclair, Naïl lança un disque de Stasis de toutes ses forces, mais plus sur le village… mais dans les airs, contre une des parois de l’Eliacube.
Le choc entre le disque et la paroi de l’Eliacube fit écho dans tout Emrub, tandis que Naïl venait d’éteindre une parcelle de l’Eliacube, répandant la nuit sur une minuscule partie d’Emrub.
Lina regarda alors la paroi impactée par le disque de Naïl. Et dans sa vision Wakfu, elle aperçut comme la forme d’une lune.
« Tu… as rétabli la lune… », dit-elle.
Naïl venait de répandre la nuit sur cette partie d’Emrub pour permettre à Lina, aveugle, d’être l’égale des autres, voir de leur être supérieur maintenant qu’elle maîtrise la vision du Wakfu.
Plongés dans l’obscurité, les Eliatropes étaient confus. Pensant qu’il s’agissait d’une ruse de Naïl, leur attention ne pouvait pourtant être qu’attirée par ce bruit étrange. Une collision dans le ciel... Une paroie ? Naïl avait-il raison ?
Les chaînes anti-Stasis
Baltazar, sentant les vibrations de l’Eliacube, comprit ce qui venait de se dérouler sur Emrub. Consterné, il prit la décision difficile d’emprisonner Naïl pour l’empêcher de nuire aux autres Eliatropes.
Il créa des chaînes magiques dotées d’inscriptions draconiques et capables de canaliser les pouvoirs de Stasis de Naïl.
L’apparition de Baltazar
Apparaissant sous forme de Dragon dans le ciel, les chaînes tombèrent du ciel comme par magie, puis le Dragon s’exprima.
« Peuple Eliatrope, Naïl n’est plus. Pour la sécurité des Eliatropes. Pour la sécurité de Naïl. Pour la sécurité d'Emrub. Naïl doit être enfermé. Ces chaînes draconiques vous permettront de canaliser son démon. »
Il ajouta : « Cyd, le plan précis d’une prison tu trouveras. Construis-la ! Et placez-y Naïl, jusqu’à ce que le démon le quitte. »
Le condensateur
En réalité, Baltazar craignait une éruption du Wakfu stocké au cœur de l’île. Une telle éruption risquerait la destruction de l’île et pourrait rétablir les souvenirs des Eliatropes comme ceux que Naïl parvint à retrouver.
Pour canaliser la source de Wakfu grouillant au cœur de l’île, seul la Stasis peut servir de condensateur. Comme deux aimants, le Wakfu ne pourrait jamais entrer en éruption tant que Naïl et sa Stasis ne seraient juste au-dessus.
La prison de feu
Cyd, perturbé par les derniers événements, mais surtout effrayé par la puissance dégagée par Naïl, s’attela à la tâche sans réfléchir. Il consulta Barron pour établir les plans de la prison.
Ensemble, Barron, Fraise et Cyd construisirent la prison avec l’aide de nombreux Eliatropes, en suivant les plans précis du Dragon, mais sans jamais se douter de l’existence de la source de Wakfu au cœur du village.
Naïl y fut enfermé, enchaîné. Au fil du temps, les chaînes ne suffisaient plus à contenir toute la puissance de Naïl. Progressivement, la glace que maîtrisait Naïl gelait ses chaines, les fragilisant.
Baltazar apparut sous l’île, sous sa forme d’avatar, et souffla des flammes sur le flan bas de l’île, réchauffant le cœur de l’île afin de canaliser et faire fondre la glace. Rongé par la culpabilité, mais aussi la colère de l’incompréhension de cet être complexe, Baltazar tenta à maintes reprises d’expliquer la vérité à Naïl. Mais il était déjà trop tard, Naïl avait totalement succombé au Stasis et ne pouvait que gémir et hurler sa haine, plongé dans un état totalement secondaire.
Les doutes au sein d’Emrub
Une fois la prison construite, et Naïl enfermé, le village revint au calme... mais les derniers événements avaient profondément perturbé les Eliatropes. Naïl était devenu dangereux, c’est vrai. Mais peut-être disait-il la vérité.
Comment était-il remonté après être tombé d’Emrub ? Comment avait-il fait tomber la nuit sur une seule partie du village. Quel était ce bruit de collision qui résonnait après que Naïl ait lancé son disque de Stasis dans les airs ?
De plus, lors de la construction de la prison, Barron avait ressenti une étrange énergie au cœur d’Emrub.
L’Eliatrope dont on ne prononce plus le nom : « N »
Inquiet de voir tous les Eliatropes s’interroger sur les derniers événements et les voyant rongés par la culpabilité et le doute, Baltazar décida de protéger les Eliatropes en effaçant le drame de leurs mémoires. Encore une fois.
Aspirant les souvenirs des Eliatropes, une forme d’énergie de Wakfu s’échappait des enfants. Enchaîné, Naïl oublia également. Comme tentant de résister à l’oubli, toujours obnubilé par la vérité, Naïl hurlait de douleur en voyant son esprit vidé de tous ces souvenirs.
Les énergies formaient une vague de Wakfu sur laquelle s’inscrivaient symboles et formes animées, illisibles. Les voix et dialogues du passé résonnaient dans tout Emrub, tandis que la vague circulait puis se dirigeait vers le cœur d’Emrub… juste à quelques mètres sous les pieds de Naïl...
C’était comme si Naïl effleurait la vérité, sans le savoir, juste sous ses pieds... Seule sa colère à l’égard du vieux dragon subsistait, comme une envie intuitive et primitive d’affronter le dragon... une obsession le faisant rentrer progressivement dans une rage folle et animale, tandis qu’il était enchaîné tel un condamné. Désormais, le nom de « Naïl » n’existait plus.
Pourtant, Naïl avait laissé une marque très forte dans l’esprit de certains Eliatropes. Il n’était pas possible d’oublier totalement son histoire. Des fragments de mémoire créèrent la légende d’un Eliatrope dont on ne devait plus prononcer le nom.
« N »
C’est désormais sous cette appellation que les légendes parlent de cet Eliatrope soi-disant mauvais et fou allié. Le calme revint sur Emrub. Baltazar, peu fier de tout ce qui était arrivé, savait qu’un jour le destin des Eliatropes serait d’être libérés de leur prison par un guide (Yugo).
En attendant, la présence de N permettait de maintenir l’équilibre et d’éviter la destruction d’Emrub. Un étrange goût amer subsistait pourtant dans le cœur des Eliatropes… et de Baltazar.
Lina devient « Lune »
Ayant oublié qui était Naïl, Lina était sur un endroit de l’île où ne règne désormais plus que la nuit. Les autres Eliatropes l’appellent désormais « Lune ».
Lune possède toujours cette soif de voyage, de découverte du monde. Elle ironise d’ailleurs en affirmant que sa cécité lui permet de voir le monde mieux que quiconque, c’est d’ailleurs le cas d’une certaine façon grâce à sa vision Wakfu.
Pendant Wakfu, les Gardiens
Le mystère de la mission des Gardiens
Au lancement de « Wakfu, les Gardiens », les joueurs découvrent Emrub et une infime partie de sa mythologie. Les joueurs s’attachent à nos personnages Eliatropes PNJs et vénèrent Baltazar, comme le souhaitait justement ce dernier.
Un mystère plane sur Emrub depuis le début du jeu, un mystère au cœur des débats entre nos joueurs : quelle est donc la « mission des Gardiens ». Nous laissons entendre aux joueurs qu’un rebondissement d’anthologie les attend à la fin des Gardiens. C’est au lancement du jeu qu’intervient un moment clé du scénario d’Emrub : Baltazar fait apparaître des Zaaps et décide d’entraîner ses Eliatropes au combat.
Pour ce faire, ils devront suivre les contextes des aventures d’un autre Eliatrope, comme eux, en affrontant des « copies » des grands ennemis rencontrés par ce dernier. Cela aurait-il un lien avec leur mission de Gardiens... ? Ce serait bien trop facile...
Le rite initiatique Eliatrope
Vers la fin de la saison 1, les PNJ du jeu discutent d’un rite initiatique Eliatrope. Nous créons même un donjon d’initiation. Ce rite est supposé définir les valeurs Eliatropes, le code d’honneur des gardiens. Cela ne sera pas forcément le code des Eliatropes de l’ancien temps.
Les ruines d’Emrub
Grâce à Cyd, la construction d’un pont a permis aux joueurs d’atteindre une nouvelle zone de l’île d’Emrub : les ruines. Au cœur de ces ruines reposent les vestiges Eliatropes de l’ancien monde.
Baltazar, sans leur dire, souhaite progressivement les préparer à la vérité car il pressent que leur ibération approche. L’arrivée de leur futur « guide » ne saurait tarder.
La porte secrète et son compte à rebours
Au beau milieu de ces ruines se dresse une porte secrète comprenant un motif Eliatrope qui s’illumine un peu plus chaque semaine. Les joueurs pressentent un compte à rebours. La porte finira t’elle par s’ouvrir ? Que renferme-t-elle ?
Les 5 Arcanes brisées
Depuis peu, les joueurs peuvent gagner des Arcanes. Ces Arcanes sont au cœur de l’intrigue car délivrent un message aux joueurs.
Ces arcanes ont notamment fait partie de notre technique de communication à l’époque de la béta.
- En terre d’Emrub, nos destins seront liés.
- Une série d’épreuves testeront vos valeurs.
- Le temps est venu de dissiper la brume qui pèse sur vos origines.
- Bientôt, le Wakfu vous révèlera.
- Vous redeviendrez ce que vous avez toujours été.
En réalité, les joueurs sont liés par Emrub, une même prison, et doivent réussir toutes les missions de « la vie de Yugo », pour prouver leur force, leur tactique, et surtout leurs valeurs. Mais ce que les joueurs ignorent, c’est la dernière épreuve... (cf : « Le choix de leur destin » ci-dessous). Une fois ces épreuves réussies, les joueurs découvriront la vérité sur leurs origines. Le Wakfu les révèlera lors de l’éruption de Wakfu à la fin du jeu (cf : « L’éruption de Wakfu »).
Ils redeviendront ce qu’ils ont toujours été car retrouveront leurs souvenirs, juste après la fin de Wakfu, les Gardiens, et juste avant que Yugo ne les libère de leur prison Eliacube.
Les joueurs n’ont pas encore accès à toutes les arcanes. Cela n’arrivera pas avant la toute fin des gardiens. Lorsqu’ils auront réuni les 5 Arcanes, le temple de Baltazar s’ouvrira.
La fin de Wakfu, les Gardiens
Ouverture de la porte des ruines
D’ici le 26ème épisode de la série, la porte secrète des ruines s’ouvrira.
L’entrée des ruines et le temple de Baltazar
Les joueurs auront alors accès à deux nouvelles zones :
- Les souterrains et la prison de N :
- Pour rentrer dans le labyrinthe (le joueur devra suivre les échos de rires et vagues dialogues d’Eliatropes – provoqués par la source de Wakfu sous la prison de N pour trouver le bon chemin).
- Permettra d’obtenir la 5ème arcane : « Vous redeviendrez ce que vous avez toujours été »
- L’entrée du temple de Baltazar :
- Nécessite d’avoir réuni les 5 arcanes et donnera accès au dernier donjon du jeu.
Affronter N
Les joueurs pourront donc affronter N une fois qu’ils auront franchi le labyrinthe souterrain et atteint la prison de feu.
Le donjon est en plusieurs combats.
- 1er combat :
- N est encore attaché dans sa prison de feu et attaque à distance.
- 2ème combat :
- N se libère de ses chaînes et répand la glace sur toute la carte
- 3ème combat :
- N se déchaîne.
- Fin du combat :
- N s’enfuit avant d’être vaincu.
Le temple de Baltazar
En réunissant les 5 arcanes, les joueurs pourront accéder au temple de Baltazar. Une fois arrivés dans le temple, Baltazar apparaît sous sa forme avatar et donne quelques explications au joueur (notamment qu’il sent qu’ils seront bientôt libérés).
Le choix de leur destin
Soudain, N surgit en fracassant le temple. Essoufflé et énervé, il se met à hurler dans une folie animale : « Baltazaaaar !!! ».
Kouett, Lock et d’autres Eliatropes débarquent alors dans le temple pour protéger Baltazar. Le joueur a alors le choix entre deux Zaaps permettant :
- De cautionner Baltazar (combat avec les PNJs et l’avatar de Baltazar en alliés pour affronter N).
- De cautionner N (combat avec N en allié, pour affronter l’avatar de Baltazar et les PNJs).
Cautionner Baltazar
Une fois N vaincu, une fin montre que Nretourne dans sa prison de feu. Baltazar révèle alors aux Eliatropes quelle était leur mission.
Cautionner N
Une fois l’avatar du Dragon vaincu, celui-ci disparaît (ce n’est qu’un avatar, ce que les Eliatropes ignoraient). N pointe alors du doigt le fait que Baltazar n’était qu’un « fantôme », comme tout le reste d’Emrub.
Une fin montre tous les Eliatropes tenter d’atteindre les parois de l’Eliacube. Une rébellion.
Eruption de Wakfu
Les deux fins personnalisées sont suivies d’une fin commune : l’éruption de Wakfu. Emrub se décomposant, toute l’énergie virevolte dans l’Eliacube.
L’éruption du Wakfu rétablit les souvenirs de tous les Eliatropes, qui voient partout dans l’Eliacube une énergie bleue servant presque de « rideaux » sur lesquels sont projetés des images racontant tout ce qu’ils ont vécu.
Exactement au même instant, tout en haut d’Emrub, la paroi supérieure s’ouvre progressivement. N, de son côté, décide de rester dans l’Eliacube.
Gardiens… du savoir et de la culture Eliatrope
En réussissant à atteindre un nouveau stade de leur maturité, les Eliatropes parviennent à retrouver la vérité. Leur rôle sera de retrouver (progressivement ?) leurs souvenirs dans la saison 2 de Wakfu. Ils sont les Gardiens du savoir et de la culture Eliatrope.